Recherche par lecteur : Michel fleury
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Lu par : Michel Fleury
Durée : 8h. 40min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 22782
Résumé:Dans ce roman se trouvent narrées les journées de la libération de Tirana par les partisans, du 29 octobre au 17 novembre 1944. Mais ce texte, qui, par certains côtés, peut rappeler d'autres récits de combats urbains (Kiev dans La Garde blanche de Boulgakov, Stalingrad dans Vie et destin de Vassili Grossman), est bien autre chose qu'un roman historique. Kadaré, lorsqu'il écrit Novembre d'une capitale en 1974, parvient à éviter les principaux écueils en inscrivant l'épisode de la libération de Tirana dans sa propre grille d'analyse du monde. Tous les grands mythes chers à l'écrivain traversent Novembre d'une capitale, de Prométhée à la légende de l'emmuré (sacrifice propitiatoire) ou à celle de Doruntine (glissement d'un monde dans l'autre). Peu d'articles ont accueilli la parution de ce roman en 1975 dans l'Albanie d'Enver Hodja. L'écrivain abordait alors une passe délicate dans ses relations avec le régime. Après les difficultés rencontrées avec L'hiver de la grande solitude, Kadaré avait senti que sa marge de manœuvre devenait des plus limitées. Aussi avait-il pensé qu'un roman sur la dernière guerre « passerait ». Pour-quoi, dès lors, la critique lui réserva-t-elle un accueil aussi glacé ? On pourrait épiloguer longtemps sur les motifs réels. Mais les sombres prophéties sur l'avenir du régime inscrites en filigrane dans ces pages durent peser lourd.
Lu par : Michel Fleury
Durée : 8h. 37min.
Genre littéraire : Arts
Numéro du livre : 21442
Résumé:Mantoue, palais ducal, 24 février 1607 : voici que s'élève le chant d'Orphée. Le miracle n'est pas seulement que ce chant soit beau, émouvant, qu'il n'ait rien perdu de son pouvoir en quatre siècles. Le miracle est que cette œuvre ait pu apparaître là, à ce moment-là, de cette manière-là, concentrant dans son chant toute la Renaissance en train de finir, ce que disaient sa poésie, sa musique, sa peinture, sa philosophie, sa croyance en l'harmonie du monde et son désir éperdu de l'atteindre. L'Orfeo de Monteverdi n'est pas seulement un chef-d'œuvre, c'est une œuvre carrefour, à la croisée des chemins. Il conclut la Renaissance et le Baroque en naît. Pour entendre le chant d'Orphée, il n'est pas besoin d'être musicologue averti. Il suffit de savoir se placer au centre de cette stéréophonie, où Pétrarque, Laurent de Médicis, Marsile Ficin, Mantegna, Le Titien, Castiglione, Le Tasse parlent par sa voix : pour comprendre une œuvre carrefour, il faut y être.